L' association
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L’association FRANCE CANCER a été déclarée à la Sous-Préfecture de Grasse le 19 novembre 2003. C’est un couple de perruquiers de Cannes, sensibilisé par une partie de leur clientèle atteinte par la maladie, qui a eu l’idée de créer cette association régie par la loi 1901. Le but est de récolter des fonds réservés à la recherche contre le cancer.
- L’activité principale pour obtenir des fonds est la récupération des bouchons en liège, en faux liège (dits synthétiques), ainsi que des capsules de champagne. A cela s’ajoutent les dons et les recettes des différentes manifestations.
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En 5 ans, ce sont environ 100 tonnes, soit 25 millions de bouchons qui ont rapporté 30 000 € à la recherche. Depuis sa création, FRANCE CANCER a reversé aux équipes de chercheurs du CNRS et de l’INSERM
plus de 300 000 €. - Depuis 2003, l’association est passée de 3 à 50 tonnes collectées aujourd’hui… Merci à tous ceux qui nous soutiennent et qui nous permettent de réaliser tous ces résultats.

Notre équipe
Le bureau de France Cancer est composé des membres ci-contre. Cependant, l’association ne se résume pas à ces quelques noms. C’est aussi plus de 100 membres et plusieurs dizaines de bénévoles qui les accompagnent dans toute la France. C’est cette grande chaîne humaine qui nous permet d’augmenter nos résultats d’année en année.
mail: francecancercommunication@gmail.com
Claude PERRAULT
Contacter:
06 77 37 79 00
Gérard LADRY
Françoise FOUQUET
Contacter:
06 70 79 53 41
Catherine LENÔTRE
Contacter:
06 64 91 67 61
Mireille PAYOT
Contacter:
Christiane ROUX
Contacter:

Questions / Réponses
Par souci de transparence et pour être certain que l’argent récolté soit entièrement reversé à la recherche, et utilisé par celle-ci. Tous nos bénévoles ont un principe : « Tout pour la Recherche ». De plus, le recyclage des bouchons qui, à ce jour, n’est pas valorisé par les collectivités, permet aussi de faire une action en faveur de l’environnement.
L’intégralité des sommes récoltées est versée à 2 équipes de chercheuses locales dans les Alpes Maritimes : l’une travaille au CNRS de Sophia-Antipolis et l’autre à l’INSERM de Nice.
L’intégralité des dépenses de fonctionnement de l’association est couverte grâce aux cotisations annuelles de chaque membre. L’ensemble des fonds récoltés par la revente des bouchons, par les dons des personnes, par les recettes des diverses manifestations et des partenaires financiers, est entièrement reversé à la recherche contre le cancer.
Tous les adhérents sont bénévoles, les frais de l’association sont, de ce fait, extrêmement réduits. Ils sont couverts par les cotisations des membres, et des organismes qui soutiennent notre action.
En dehors des dons, les cotisations sont notre seule source de revenus.
La cotisation de membre est de 30€ pour une personne seule, et de 50€ pour un couple.
Il existe aussi un “bon de soutien”, destiné aux sponsors, collectivités, entreprises, grands hôtels, mairies, déchetteries, …
Notre Association France Cancer est reconnue d’intérêt général Loi 1901, ce qui ouvre droit à une réduction d’impôt. Les personnes qui désirent adhérer à l’association ou faire un don recevront à ce titre, sur demande, un reçu fiscal.
Selon la disponibilité de chacun, les tâches sont variées :
· Développer des points de collecte sur son territoire,
· Collecter les bouchons,
· Trier les bouchons au centre de stockage,
· Aider aux transports des bouchons,
· Tenir le stand France Cancer lors des différentes manifestations auxquelles l’association participe,
· Organiser des manifestations au profit de France Cancer.
Depuis toujours dans l’histoire de France, les associations ont joué un rôle majeur dans la récupération des déchets. Chaque association a son type de déchets : “Bouchons d’amour” collecte les bouchons plastiques, la “Ligue contre le cancer” a des conventions sur le verre, “Emmaüs” prend en charge les textiles et les meubles, … Ainsi les bouchons en liège et en faux liège étaient jetés dans les poubelles d’ordures ménagères pour finir soit en centre d’enfouissement soit en incinération, alors qu’il était possible de les recycler. Si ces deux matières étaient facilement recyclables, elles étaient donc facilement revendables. De plus, le bénéfice est double : on recycle un déchet et l’argent de la revente de ces bouchons profite à la lutte contre le cancer… Un véritable projet de développement durable qui nous semblait complet et profitable à tous.
Les bouchons de liège sont transportés par des partenaires divers (lycée, entreprise de transport, association,…) et vendus à la tonne à un liégeur (voir page sur les recycleurs) qui en fait principalement des panneaux d’isolation acoustique et thermique pour les bâtiments et maisons, pour les revêtements de sols et de murs.
Les bouchons synthétiques sont récupérés pour être recyclés en jardinières, pots de fleurs, mobilier urbain, seaux à champagne, serre-masques, …
Notre mission
Notre mission s’inscrit au cœur du développement durable car elle associe 3 thématiques :
- - une thématique sociale : l’aide à la lutte contre le cancer avec le soutien de 2 laboratoires ;
- - une thématique environnementale, avec le recyclage des bouchons en liège et les bouchons synthétiques : sans l’action de l’association ces bouchons finissent aux ordures ménagères. Ainsi, nous participons à la réduction des déchets non recyclés.
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- une thématique économique grâce à la revente du liège et du synthétique dont la recette est reversée directement aux laboratoires de recherche.
L'intégralité des dépenses de l'association est couverte grâce aux cotisations de chacun des membres. L'ensemble des fonds récoltés par la revente des bouchons, par les dons de personnes, par les différentes manifestations et les partenaires financiers, est intégralement reversée à la recette contre le cancer.
- Voici l'avancée des travaux de nos deux chercheuses :



VISITE DU LABORATOIRE DE VALERIE PIERREFITTE-CARLE LE 07 JUIN 2023 A NICE
Le 07 juin 2023, 9 personnes de France Cancer Provence-Côte d’Azur ont répondu à l’invitation de Valérie Pierrefitte-Carle et de son mari Georges pour visiter leur Laboratoire à la Faculté de Médecine de Nice. Nous avons été chaleureusement accueillis par toute l’équipe de Valérie qui avait réservé leur après-midi pour nous.
Par petit groupe, Marie-Charlotte, étudiante en médecine, nous a d’abord détaillé une exposition sur les tissus osseux. Pour la plupart d’entre nous, nous avons découvert que tous les os de notre squelette sont vivants et en perpétuelle évolution !
Puis nous avons eu le privilège, grâce au mari de Valérie, de monter dans un étage de la Faculté de médecine habituellement inaccessible au public, afin de visiter les laboratoires où travaillent les chercheurs(ses). Nous nous sommes sentis très privilégiés de visiter leurs bureaux (exigüs .., et parfois mutualisés), les salles de culture des cellules, et de pouvoir voir microscopes, frigos et congélateurs, et nombre d’appareils sophistiqués de pointe. Nous avons découvert avec émotion et intérêt deux appareils portant l’étiquette « Don de France Cancer en… ».
Valérie et son mari ont souligné le rôle de France Cancer et ont chaleureusement remercié notre association pour les dons qui leur ont permis d’acquérir des appareils très coûteux (parfois 5 000€) qui ont contribué à perfectionner leurs recherches. C’était un moment très émouvant pour nous, la réalisation concrète de notre action bénévole. Il faut savoir qu’une machine neuve peut valoir 300 000 euros, la réparation d’une machine au minimum 2 500 €. (Actuellement une machine est en panne et ils attendent les fonds nécessaires pour la faire réparer).
Nous avons ensuite visionné un document préparé pour nous par Valérie sur les cellules, en des termes très compréhensibles, concrets, imagés, très à la portée du grand public, en nous détaillant tous les protocoles nécessaires dans la recherche, de la petite souris … à l’humain, des hypothèses aux découvertes réalisées.









D’ailleurs, contrairement à l’idée que les souris en laboratoire sont maltraitées, ici c’est tout le contraire ; elles sont choyées et considérées comme des reines, nourries à heure fixe et même le week-end, et peuvent vivre jusqu’à trois ans (alors qu’en moyenne la durée de vie d’une souris est d’un an). Elles ne participent d’ailleurs qu’à un seul protocole de recherche.
Comment ne pas avoir une sincère admiration pour ces chercheurs(ses) passionnés par leur métier, totalement dévoués, même les week-end, et pourtant si reconnaissants envers notre « travail » ; eux qui portent pourtant véritablement ce combat continuel contre la maladie, en espérant qu’un jour, grâce à leurs recherches, le cancer bénéficiera d’un traitement aussi simple que n’importe quelle autre maladie…
Nous avons pris conscience que les conditions de travail de nos chercheurs n’étaient pas faciles, qu’ils doivent s’adapter aux restrictions de budget, de locaux, et que le grand public n’en est pas suffisamment informé. Les restrictions financières diverses font fuir les chercheurs dans d’autres pays mieux dotés, USA, Chine, et les chercheurs comptent énormément sur les donateurs comme notre association.
Malgré tout cela, la recherche avance, en particulier sur les cellules souches et sur les processus de récidive des cancers, ce que nous a démontré Valérie dans son exposé.
L’après-midi s’est terminée autour d’un pot convivial, et de quelques échanges autour de nos questions, avant la photo souvenir !
Toute l’équipe a trouvé cette journée très intéressante car nous avons appris beaucoup de choses. Nous avons pu réaliser la nécessité de notre engagement bénévole à France Cancer. Devant la compétence et aussi la simplicité de tous ces chercheurs(ses), qui nous ont sincèrement touchés, nous sommes rentrés plus que jamais motivés à faire connaitre notre action, à même renforcer les journées de tri, afin que notre action rapporte un maximum de fonds avant de les aider à poursuivre leurs recherches et à vaincre notre combat commun contre la maladie.
Et après avoir trié les bouchons le matin à la Bocca, nous avons retrouvé les ….bouchons de Nice en rentrant ! C’était donc pour nous une « journée bouchons », mais très agréable et instructive. Un grand merci à Valérie, son mari, et à toute l’équipe !
C'est un cri.....
C’est un Cri….
C‘est un cri du cœur
UN douloureux appel
Pour répandre une nouvelle
Dans chaque demeure
Au pays où Coluche et sa générosité
Sont encore d’actualité
Du goulot de la bouteille
Au bouche à oreille
Poussons le bouchon plus loin
Pour que ce noble serviteur trace son chemin
Suive d’autres pistes
Emporté par des vents altruistes
Et informe les populations
De l’impérative nécessité d’une union
Afin de récolter Ce fruit de la fraternité.
Des grandes villes aux petits villages perdus
Que ce cri soit entendu
Pour que dans un gigantesque défi
Nous Mobilisions toutes les énergies du pays
Pour anéantir ce redoutable cancer
Sévissant partout sur la terre.
De Dunkerque à Menton
Écoutez braves gens
Ce cri déchirant le firmament.
« Ne jetez plus vos petits bouchons !»
C’est le cri des amis de la vie
Faites courir ce bruit
Pour qu’il retentisse sans répit
Sur tous les chemins de France.
C’est le cri de l’’espérance
Résonnant à travers tout le territoire
Chacun de nous doit savoir
Qu’au sortir des bouteilles
Le bouchon est une manne essentielle
Pour donner aux chercheurs des deux hémisphères
Les armes nécessaires
Pour vaincre un jour le cancer.
René Garcin
Visite de l’IMPC le 4 Octobre 2023 : Institut de Pharmacologie Moléculaire et Cellulaire, CNRS et Université Côte d’Azur, Sophia Antipolis
La Directrice de Recherche Isabelle Mus-Veteau nous a présenté l’Institut, puis nous a expliqué les avancées de leurs recherches.
IMPC = 230 personnes, 22 équipes, 4 axes de recherche :
Axe 1: Neurobiologie et Systèmes périphériques, traitements et dysfonction Axe 2 : Neuroendocrinologie et pharmacologie
Axe 3 : Biologie de la membrane et pharmacologie
Axe 4 : Pharmacologie génomique et épigénétique. Expression des gènes et recherche de traitements pour les pathologies.
Quatre plateformes :
Plateforme des gènes.Transcription dans la cellule
Plateforme des lipides, protéines, métabolites, avec séquençage de l’ADN
Explorations fonctionnelles sur le vivant (souris)
Phénotypage cellulaire. Analyses des flux calciques
Leurs travaux se focalisent sur le cancer du poumon, des corticosurrénales, et actuellement plus particulièrement sur le cancer du sein.
Actuellement, pour le cancer du sein, ils étudient comment les cellules du cancer primaire fabriquent des métastases en passant dans le sang, et comment se développent les résistances aux traitements dans les deux cas, cancer primaire et métastases.
Les chercheurs ont identifié plusieurs mécanismes de résistances :
– diminution de l’entrée des médicaments anticancéreux
– augmentation de la réparation de l’ADN des cellules cancéreuses
– inactivation des médicaments par une enzyme de détoxication
– capacité à lutter contre la mort de la cellule
Dans la membrane des cellules cancéreuses, les chercheurs ont identifié une protéine de transport : “la pompe à efflux de médicaments”, car elle fait ressortir les médicaments de la cellule cancéreuse. Ils l’ont appelée “Patched”. Plus Patched est exprimée, plus la survie du malade est faible.
Ils ont découvert que ces protéines ressemblent à des protéines de bactéries (Escherichia Coli) qui contribuent à la résistance aux antibiotiques. Donc des tests ont été faits avec la Patched de cette bactérie sur de la levure de boulanger, en présence ou pas de chimiothérapie.
Patched donne aux levures la capacité de résistance aux antibiotiques. Les études sur Patched continuent donc, et dans le but de contrer l’action de Patched, des dizaines de molécules ont été testées. Aujourd’hui, l’IMPC a trouvé une molécule : ”PAH”, issue de l’éponge méditerranéenne HALICLONA MUCOSA. PAH inhibe la sortie de Doxorubicine (médicament anticancéreux) des cellules des mélanomes, elle augmente l’efficacité de la chimiothérapie ciblée (inhibiteurs de Kinase), elle augmente l’efficacité du traitement contre la croissance des tumeurs, et elle est active sur les cellules cancéreuses, sans effets secondaires sur les souris.
L’IMPC a réussi à transformer la PAH naturelle en PAH synthétique, en identifiant sa structure chimique, pour être produite en grande quantité.
Ainsi, les chercheurs peuvent travailler sur différentes modifications afin de lui conférer des propriétés « médicament ».
Après les phases I et II, à la charge de la recherche, (et donc grâce aux dons), les laboratoires pharmaceutiques achèteront cette molécule pour les phases III et IV et vendront le médicament au monde entier.
Nous avons pu nous rendre compte combien cette recherche est onéreuse, et combien les dons de France Cancer sont importants afin d’acheter du matériel performant, qui est très cher.
Les travaux de l’IMPC concentrés actuellement sur le cancer du sein, sont pleins d’espoir pour l’avenir, non seulement pour aboutir à une meilleure efficacité des traitements contre le cancer lui-même (cancer primaire) mais aussi pour lutter contre les résistances, les rechutes et la dissémination des cellules cancéreuses dans tout le corps (métastases).
Que ces résultats positifs puissent donner envie à d’autres bénévoles de s’impliquer
pour faire avancer la recherche française…
Un Grand Merci à Isabelle, et à toute son équipe, pour nous avoir partagé son lieu de travail, et toutes ces informations !
Les bouchons
- Ils sont récupérés auprès des restaurateurs, des particuliers, et des commerçants qui soutiennent notre action en nous permettant de récolter des bouchons dans leurs établissements.
- Une fois en notre possession, ils sont stockés, triés, pesés et mis en palettes.
- Le poids moyen d’un bouchon étant d’environ 4 gr, il faut donc 250 000 bouchons pour obtenir 1 tonne, ce qui représente environ 3 palettes de 1m80 de haut.
- Ces bouchons sont ensuite enlevés et transportés par le liégeur ou le recycleur à qui nous les vendons.
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Ils sont alors broyés pour être recyclés et avoir une seconde vie !
Les bouchons en liège deviendront des panneaux d'isolation phonique et thermique, des revêtements de sols et de murs, du mobilier, du matériel d'hôtellerie, des semelles de chaussures, et bien d'autres choses encore.
Les synthétiques deviendront des serre-masques, des jardinières, des seaux à champagne, du mobilier, par exemple. - L’intégralité de cette vente est reversée aux unités de recherche sur le cancer.

Afin d’être recyclé, le liège est revendu à la société AGGLOLUX-CBL depuis 2022. Pour réduire les émissions de CO2 en réduisant les distances de transport, l’association collabore avec ce nouveau partenaire industriel basé dans les Landes, la société AGGLOLUX, créée en 1929 et labellisée « Entreprise du Patrimoine Vivant Français”. Cette société recycle le liège des bouchons pour en faire de nouveaux produits destinés notamment au bâtiment (isolation), à différentes industries et même à de grandes maisons françaises du luxe. L’occasion aussi d’aider l’industrie française.
Les bouchons sont broyés pour être transformés en panneaux d’isolation acoustiques et thermiques pour les bâtiments et maisons, en joints d’expansion, en revêtements pour sols et murs, en semelles de chaussures…. Ainsi, France Cancer contribue à la diminution du volume des déchets et au développement des filières de recyclage en France.
Le synthétique est revendu à VINVENTIONS :
cliquez sur le lien pour plus d’informations : https://www.vinventions.com/fr/recycling-program
Pour voir le recyclage des bouchons et toutes les possibilités de création avec le liège ou le synthétique,